2008-08-16
pratiquer l'esperanto
Quel point commun peut-il y avoir entre des Belges, des Polonais, des Hongrois, des Russes ou des Espagnols ? L'espéranto ! Pendant sept jours, une trentaine de familles venues de douze pays se sont retrouvées à Baugé pour pratiquer l'esperanto
Parmi les espérantophones, beaucoup de couples binationaux qui utilisent l'espéranto dans leur vie quotidienne, comme Mario Belisle, né au Québec et qui réside en Suisse : « Nous parlons espéranto à la maison avec les enfants. Comme la plupart des enfants rassemblés ici, nos garçons ont appris la langue en la pratiquant avec leurs parents, en totale immersion ».
Des parties de scrabble en espéranto
Dans ces familles où les deux parents sont de nationalités différentes, le choix de l'espéranto se révèle une solution « équitable » : « L'espéranto n'a vraiment pas pour but de remplacer une langue. C'est un pont qui permet de découvrir la culture de l'autre », défend Mario Belisle.
« Li pravas », renchérit son fils Romain, 10 ans, pour lui signifier qu'il a raison. Pour l'écolier, l'apprentissage de la langue a été un jeu d'enfant. « Ça s'écrit comme ça se dit donc il n' y a pas de problèmes pour lire ou écrire. Sauf avec les accents, où je me fais parfois piéger ». Réputée facile à apprendre, l'espéranto est régi par 16 règles de grammaire qui n'ont aucune exception. Une partie de plaisir comparé aux complexités du français !
Si l'espéranto reste une langue confidentielle - parlée par trois à dix millions de personnes dans le monde-, ces locuteurs forment une communauté active. Sites internet, blogs et méthodes d'apprentissage sont facilement disponibles. Mais la « bible » des espérantophones, c'est le « Pasporta servo ». Ce recueil d'adresses recense les coordonnées de plus d'un millier d'espérantophones prêts à offrir un hébergement gratuit. Seule condition ? Parler espéranto !
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