2007-05-21

E comme esperanto


Extrait d'un article paru dans libération :

Loisirs. Fini l'ennui dominical: un guide propose nombre d'activités insolites.
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E pour espéranto
On n'envisage pas forcément l'apprentissage de l'espéranto, la langue «équitable» et universelle inventée en 1887 par le Docteur Zamenhof, comme une de ses priorités du moment. Voilà pourtant un loisir gratuit, culturel et non polluant qu'on aurait tort de déconsidérer. Avec le développement du Tut tera teksajo («Internet»), de plus en plus de gens tchattent en espéranto sur les forums. A Prades, dans les Pyrénées-Orientales, l'association Espéranto Conflent dispense une heure et demie de cours chaque semaine à qui veut. Seuls les manuels pour réviser à la maison sont payants.
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2007-05-17

Tenu vin forte, ne timu


Fortigu la senfortiĝintajn manojn, kaj fortikigu la ŝanceliĝantajn genuojn. Diru al tiuj, kiuj estas senkuraĝigitaj en la koro: Tenu vin forte, ne timu; jen estas via Dio! venos venĝo, repago de Dio; Li mem venos kaj helpos vin. Tiam malkovriĝos la okuloj de la blinduloj, kaj la oreloj de la surduloj malfermiĝos. Tiam la lamulo eksaltos kiel cervo, kaj la lango de la mutulo ekkantos; ĉar en la dezerto elfendiĝos akvo kaj en la stepo riveroj. (Jesaja 35:3-6)
Ĉapitro 35 de Jesaja estas profetaĵo pri Jesuo Kristo, precipe en versoj 3-6 estas la bona mesaĝo mem, kiu tiel funkciis al homoj hieraŭ kaj eĉ ankaŭ hodiaŭ. Mi kuraĝiĝadis ĝis nun per ĉi tiu sama mesaĝo. Ja ĉi tiu novaĵo de la savo kuraĝigas la malesperulojn kaj timemulojn.

Jes, la evangelio de Jesuo Kristo donas al blinduloj por vero kiel ni vidpovon; al surduloj por voĉo de Dio kiel ni aŭdpovon; al mutuloj kiel ni kantpovon al Dio; al lamuloj kiel ni irpovon al la regno de Dio kaj al pekuloj kiel ni la eternan pardonon. Ni neniam kaj nenion bezonos timi, ĉar la Savanto venas al ni kaj por ĉiam Li estas kun ni.

2007-05-13

what is esperanto

Learning a language as an adult can be discouraging. But Esperanto, a language constructed by Polish ophthalmologist and amateur philologist Ludovic Lazarus Zamenhof during the 1880s, seems specifically engineered to keep that initial linguistic optimism—Prosecco-induced or otherwise—from fading. Its rules are reassuringly reliable: consistent pronunciation, regular grammar, and a limited but durable vocabulary. There are no silent p’s, no irregular verbs, no grammatical genders, and few of the colloquial expressions that can get non-native speakers into such a pickle. Esperanto is amuza and facila. In fact, learning Esperanto feels like a bona ideo all round. (See, you’re catching on already.) So why isn’t la tuta mondo joining in.

In its short life, Esperanto has been widely praised and roundly denigrated. Leo Tolstoy and J.R.R. Tolkien were early supporters; the ever-paranoid Stalin called it “the language of spies” and oversaw the deaths of an estimated two thousand Soviet Esperantists in purges in 1937, and the imprisonment of thousands more. With the tiresome predictability of the anti-Semite, Hitler saw Esperanto as a Jewish plot, denouncing it in a speech in Munich in 1922 and renewing the attack in Mein Kampf. In 1936, the Nazis outlawed the teaching of Esperanto, and during the war many Esperantists (many of whom were also Jews, Communists, or both), including three of Zamenhof’s children, were murdered.

Today the common belief is that the practice of Esperanto is harmless and irrelevant. After all, English is the new international language—at least that’s a notion accepted with easy complacency by many English speakers. And yet, the Esperanto movement persists. (Esperanto means “one who hopes.”) Though a Danish linguist joked at a 1954 unesco conference that Esperanto was a language “suitable only for Uruguayan menus—“sparking a nasty Danish-Uruguayan diplomatic incident—it is estimated that two million people can now order soup, gossip about Paris Hilton, and possibly even discuss epistemology in Esperanto. Of those, as many as two thousand are actually native speakers who grew up in Esperanto-speaking homes.

From a twenty-first-century viewpoint, Zamenhof’s dream might seem airy, but it was grounded in his day-to-day experiences as a Jew growing up in Bialystok, at that time a corner of the Czarist empire with a fractious population divided into Russian, Polish, German, and Yiddish speakers. Zamenhof felt that the anti-Semitism and ethnic strife he witnessed were exacerbated by communication problems. His scheme for a planned international language was, in its optimism and scientific rationalism, quintessentially nineteenth century, but Zamenhof was also working within a larger tradition, one in which language is a bridge to a utopian dream of perfect understanding, of absolute harmony among what is meant, what is said, and what is heard. In this sense, Esperanto isn’t meant to be merely a convenient way to order a cup of coffee in a distant land; it is a way of imagining the future.
Inventing, refining, and arguing about constructed languages requires passionate commitment and a certain level of linguistic ability, so it’s not surprising that the movement is full of pedants and people who speak Klingon. Unfortunately for the auxlang side of things, the kind of person who is drawn to a planned language is often the same kind of person who feels compelled to make up his or her very own, which means that widespread acceptance of a universal idiom is constantly being scuppered by self-defeating schisms.

Esperanto has its share of splinter groups—the Riismo movement aims to eliminate sexist usages, for example—but its great crisis came back in 1907 with the “Ido split,” which one Esperantist historian laments as “characterized by a high degree of scheming and conniving and treachery.” The defection of prominent French Esperantist the Marquis Louis de Beaufront to the Ido variant, which he is thought to have helped develop while acting as Zamenhof’s trusted lieutenant, was seen as a perfidious personal and linguistic betrayal. (Esperantists take great pleasure in pointing out that de Beaufront was a fake marquis.) Those pioneering Idists viewed themselves as revolutionaries and the Esperantists as stuffy and short-sighted. The Esperantists, on the other hand, felt that the early Idists suffered from the “constant reform” problem, with their dictionaries becoming outdated even before they were published.

Original article : http://www.walrusmagazine.com/articles/2006.09-language-tongues-of-the-world-unite/

Espéranto : la tendance linguistique de nos jours ?



Dans un monde où l'anglais est considéré comme la langue internationale, beaucoup de jeunes vietnamiens apprennent l'espéranto. Quelle est la raison de ce nouvel engouement ?

Cinq heures et demi. Phuong Thao part de chez elle pour donner un cours d'espéranto à l'Université nationale de Hanoi. Jeune et dynamique, cette fille de 24 ans est passionnée de cette langue auxiliaire internationale. Six heures. Ses 20 élèves sont tous présents, ils sont jeunes. "Saluton", le cours commence.
C'est une classe de débutants. À l'heure actuelle, 8 classes avec environ 400 élèves se tiennent 2 fois par semaine à l'Université nationale de Hanoi (rue Xuân Thuy) et à l'école Nguyên Van Tô (rue Hàng Quat)). Les cours sont gratuits pour le monde.

"J'apprends l'espéranto depuis 4 ans. Pourquoi ? En tombant sur une annonce à mon institut, je me suis rendue compte que je connaissais le français et l'anglais, les 2 langues les plus courantes du monde. Pourquoi ne pas essayer d'en apprendre une autre que peu de monde connaît ?", s'interroge Phuong Thao.
Pour sa part, Thuy Dung, élève de Phuong Thao, affirme qu'elle a commencé à apprendre l'espéranto par curiosité, puis l'intérêt s'y est ajouté. "Cela ressemble à la fois à l'anglais, au français et à l'italien. Alors, pour moi, l'apprendre, c'est une façon d'améliorer mon anglais", confie-t-elle. Le jeune Hai Minh est fier d'appartenir à la 3e génération de sa famille à apprendre l'espéranto. "Mon grand-père et mon père communiquent l'un avec l'autre dans cette langue. C'est pourquoi j'ai décidé de l'apprendre pour les comprendre. J'espère que mes enfants continueront cette +tradition familiale+", sourit-il.
Selon Hai Ly, président de l'Organisation vietnamienne de la jeunesse espérantophone (VEJO), "3 mois d'apprentissage vous permettent de communiquer avec les jeunes espérantophones du monde". Née en 2004, la VEJO relève de l'Association vietnamienne d'espéranto (VEA) dont la plupart des membres ont moins de 30 ans.

"J'apprends l'espéranto à l'Université nationale de Hanoi avec des professeurs vietnamiens et aussi sur internet. Pour faciliter notre compréhension orale, la VEA invite souvent des intervenants étrangers", fait savoir Lan Huong.
À ce jour, avec le développement de la formation en ligne, les jeunes vietnamiens apprennent l'espéranto sur internet, notamment à travers les chat room. "Cela nous aide à enrichir notre vocabulaire", souligne Phuong Dung. Actuellement, les cours d'espéranto sont organisés régulièrement dans plusieurs villes et provinces du pays dont Hanoi, Hai Phong (Nord), Dà Nang, Buôn Ma Thuôt (Centre), Hô Chi Minh-Ville et Vung Tàu (Sud).

Congrès des jeunes espérantophones
"Vous êtes jeunes vietnamiens et vous voulez échanger avec des amis du monde entier et découvrir leur culture ? Votre rêve se réalisera car le 63e congrès des jeunes espérantophones se tiendra du 27 juillet au 3 août à Hanoi", fait savoir Hai Ly.

Cet événement devrait attirer environ 400 délégués d'une cinquantaine de pays. Il est organisé annuellement à tour de rôle dans les pays membres de l'Organisation mondiale de la jeunesse espérantophone (TEJO). Sous le thème "Paix, coopération et développement", ce 63e congrès sera une bonne occasion pour les espérantophones vietnamiens de présenter leur pays et leur culture. Sans oublier les échanges sur les méthodes d'apprentissage de l'espéranto.
Commencez à prendre des cours dès maintenant. Après avoir reçu un certificat, ce qui est possible en 3 mois, vous pourrez participer à cette manifestation attrayante.

L'espéranto est une langue construite. Crée en 1887 par le médecin polonais Zamenhof, elle a pour but de faciliter la communication entre personnes de langues différentes à travers le monde entier. Ses lexèmes proviennent principalement des langues d'Europe occidentale, alors que sa syntaxe et sa morphologie révèlent de fortes influences slaves. La plus importante organisation internationale consacrée à l'espéranto est l'Association mondiale d'espéranto (UEA), regroupant des millions de membres à travers 120 pays.


Source courrier du vietnam

52-a Eŭrovido-Kantokonkurso Serbio Venkintas


La 52-a Eŭrovido-Kantokonkurso okazos la 10-an (duonfinalo) kaj la 12-an (granda finalo) de majo 2007 en Helsinko, la ĉefurbo de Finnlando. La konkurso okazos en la Hartwall Areena (ankaŭ nomata Helsingin Areena).
Eŭrovido-Kantokonkurso (EKK, oficiale angle Eurovision Song Contest; france Concours Eurovision de la Chanson) estas jara televida kanzonkonkurso kun partoprenantoj el diversaj landoj kies naciaj disaŭdigoj estas membroj de la Eŭropa Radio kaj Televido Unio. La konkurso estas dissendata televide kaj ankaŭ radie tra Eŭropo. Lastatempe, la konkurso televidiĝis ankaŭ en aliaj partoj de la mondo.

La nomo de la konkurso devenas de "Eŭrovido", la televida distribua reto prizorgata de la Eŭropa Radio-Televida Unio (ERT, oficiale EBU = European Broadcasting Union). Ĉiu membro de ERT rajtas partopreni la konkurson, do ankaŭ afrikaj kaj aziaj landoj kiel Turkio, Israelo, Maroko, Tunizio, Alĝerio, Egipto, Libano kaj Sirio. El tiuj neeŭropaj landoj nur Turkio, Israelo kaj Maroko iam partoprenis. La internacia konkurso okazas en la lando de la antaŭa venkinto.